Panier à critiques XI

Publié par

par Mathieu T

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source : Vers la ville, éd. 2024, 2015.

Après avoir vu une affiche publicitaire, deux frères décident, l’un avec un sac à dos et l’autre une brouette, de quitter le nid familial pour la ville. Parcourant montagnes et champs à pied, la route sera longue et parsemée d’embûches pour les deux frérots. Mais des embûches à la Tom Gauld…

Originalement publié en 2004 sous le titre Move to the city, voilà que 2024 a l’excellente idée de ressortir ce petit bijou sculpté par l’inénarrable Écossais. Le lecteur retrouve avec plaisir tout l’univers gauldien : des aventures qui n’en sont pas, de l’humour british absurde à la Monty Python, un fond de philosophie romantique, des personnages profondément humain et surtout, ce dessin noir et blanc hachuré si créateur d’ambiance.

8,5/10 parce que c’est délicieusement loufoque

Vers la ville

Auteur : Tom Gauld

Éditeur : 2024 (2015)

60 pages

1540-1
source : Lastman tome 8, éd. Casterman, 2016.

Lastman continue son petit bonhomme de chemin avec un huitième album sur douze (supposé). Après les surprises du début de ce cycle, c’est le moment de réunir Richard, Adrian et Elorna et comme le lecteur doit s’y attendre, ce n’est pas de tout repos. La clé de voûte de cette douloureuse retrouvaille sera le sympathique Gregorio qui avait été laissé au dernier tome, vous vous en souvenez, prisonnier et habillé en femme dans un bordel de luxe.

Malgré le chaos relatif du récit, le lecteur sent que les auteurs placent méticuleusement leurs pièces pour l’affrontement final entre le roi, ses sbires et la bande à Aldana. Si le dessin est toujours aussi dynamique et les personnages truculents, j’ai senti l’album de transition, parfois un peu chargé d’explications, mais à la finale toujours aussi surprenante. Ces messieurs savent piquer notre curiosité.

8/10 parce que ça goûte le Life Savers rouge 

Lastman tome 8

Auteurs : Balak, Sanlaville et Vives (scénario et dessins)

Éditeur : Casterman (2016)

204 pages

1540-2
source : Largo Winch – 20 Secondes, éd. Dupuis, 2016.

Suite et fin du dyptique commencé avec Chassé-Croisé, 20 Secondes poursuit la construction cette gigantesque toile d’araignée avec les Russes, les djihadistes, la CIA, une séduisante artiste, un paquet d’hommes d’affaire véreux et Largo au centre, cible d’un énorme complot pour le trucider et couler son entreprise. Notre pauvre héros, trimbalé d’un bord à l’autre, tente de retrouver la femme de ses jours, Saïda. Mais est-elle ce qu’elle dit qu’elle est ? Suspense insoutenable…

Largo Winch, à l’instar d’Astérix, est un cas à part dans le monde de l’édition. 20 albums en 16 ans, explosion des ventes (350 000 albums vendus pour Chassé-Croisé), série télévisée, films, jeux vidéo. Il y a un public pour Largo Winch. C’est pourquoi écrire que le scénario est confus, que les femmes se foutent constamment à poil ou que le dessin est mou et plat est futile. Disons, comparé au reste de la production, que c’est un dyptique peu imaginatif et loin d’être le meilleur de la série.

6/10 parce qu’il y a des fans absolus

Largo Winch – 20 Secondes

Auteurs : Jean Van Hamme (scénario) Philippe Francq (dessins)

Éditeur : Dupuis (2016)

48 pages

 

 

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